Le slogan de La Boîte essentielle, « Pour renouer avec l’essentiel », aura pris tout son sens au cours des derniers mois. Claire Sarrasin, fondatrice de cette entreprise granbyenne, ne s’est pas laissé intimider par la crise sanitaire. Dès les débuts, la femme d’affaires a relevé ses manches et est immédiatement passée à l’action, notamment par la production d’un désinfectant à mains et le lancement de la campagne de financement participatif En cœur pour elles.
Claire Sarrasin a à cœur l’innovation et cette crise a été l’occasion pour elle de mettre à profit ses qualités de gestionnaire et ses valeurs d’entreprise. Celle qui fabrique des produits cosmétiques 100 % naturels, simples, véganes et écoresponsables, souhaite faire les choses différemment. « Je veux valoriser l’intelligence collective et encourager l’innovation, tant par le développement d’un produit que par de nouveaux processus et modèles d’affaires », explique Mme Sarrasin.
Dès le début de la pandémie, elle a conçu son propre désinfectant maison afin de répondre aux besoins de quelques entreprises, en attendant le ravitaillement en plus grande quantité. Elle a également distribué gratuitement ses produits au personnel de services de garde ainsi que du secteur de la santé. Près de 400 produits ont été remis à ces anges par Mme Sarrasin pour qui il importe de rester alignée avec les valeurs de son entreprise.
Celle qui appuie également la cause des femmes victimes de violence conjugale a tenu à apporter une dose de réconfort à ces dernières en cette période particulièrement éprouvante. « Je mijotais l’idée de participer à la cause depuis mon démarrage; constater que la violence conjugale était exacerbée dans le contexte du confinement a été le déclencheur », mentionne-t-elle.
C’est ainsi qu’elle a donné le coup d’envoi, le 8 mai dernier, à la campagne de financement participatif En cœur pour elles. Du type « donner au suivant », ce projet visait à la fois à sensibiliser la population, à encourager la responsabilité sociale et à apporter une dose d’amour à ces femmes.
« Je ne voulais pas seulement ramasser de l’argent et le donner. Je souhaitais ouvrir la conscience collective, avoir un impact plus grand et rejoindre directement les femmes afin de renforcer leur estime », explique-t-elle.
Ainsi, deux façons de contribuer s’offraient aux donateurs : donner au suivant ou acheter une contrepartie pour soi, en sachant qu’une partie du montant contribuerait à offrir une carte personnalisée, portant le nom du donateur, ainsi qu’un pot de baume pour une femme hébergée dans un centre de la région.
Aux termes de cette première édition, Claire Sarrasin n’en tire que du positif. « Disons que ça n’a pas été de tout repos, mais ç’a été une première expérience très enrichissante qui m’a permis d’apprendre énormément », souligne-t-elle.
L’avenir s’annonce prometteur pour la femme d’affaires. Elle souhaite récidiver l’an prochain, mais faire les choses différemment. La formule sera adaptée, notamment en offrant la possibilité à certains donateurs de parrainer une maison d’hébergement.
Nous lui souhaitons le meilleur des succès!
Découvre l’entreprise La Boîte essentielle en visitant son site Web à laboiteessentielle.com.
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